MPANI VAL TISKINS

3eHumanité Pédagogiques (2015 – 2016)

Né à Bagata (Bandundu), le 21 juin 2001

Kinshasa, novembre 2015

 

 

 

 

Je parle d’un ami qui est très cher pour moi. Il m’a quitté en première secondaire mais de temps en temps nous nous rencontrons, plus particulièrement pendant les vacances de Noël ou les grandes vacances. Si c’est à lui que je m’adresse, ça veut dire qu’il me manque beaucoup.

Il était plus élancé que moi, plus clair et brutal mais aussi il faut dire, plus âgé, seulement d’une année ; il est né en Janvier mais du jour, je n’ai plus aucune idée. Par rapport à la fois qu’il était parti, il est devenu plus sombre. C’était un grand mangeur de croupions de dindon, fréquemment appelés tout simplement « dindon ». Il écrivait très bien, de loin mieux que moi : c’est le seul point que j’envie en lui. C’était un flatteur. Il avait le sens de l’humour. Il jouait bien à la PlayStation et c’était aussi un bon joueur de football. Il était passionné de musique et surtout le rap, sa musique favorite. Il était attiré par les beaux visages des filles de son âge qu’il n’avait pas le courage d’aborder ou d’approcher. Il était très turbulent car il s’en prenait même aux moins forts que lui, plus particulièrement les filles. Et la plus souffrante dans tout ça, c’est sa mère qui, tellement elle aime son fils, faisait tout pour lui et pour son éducation. Et l’ami en question cela ne lui disait absolument rien. Il ne faisait que ce qui lui passait par la tête. La majorité des fois, nous passions notre temps à jouer aux jeux vidéo ou au football.

Ce qui a fait qu’on puisse l’envoyer à l’internat, c’est sa brutalité ; mais j’avais compris que c’est à son avantage que l’on a fait cela. Le jour où j’avais appris qu’il devrait quitter l’école, ça m’avait blessé. La nouvelle allait me faire pleurer mais je m’étais ressaisi. C’est lui-même qui me l’avait annoncée. Je ne lui ai même pas donné l’air d’être malheureux. Mon malheur, je l’avais gardé dans mon cœur. Le voyage était pour le Mozambique, un pays lointain par rapport à la République Démocratique du Congo. Un peu consolé lorsque l’on m’a appris qu’il rentrera pendant les vacances. Je me suis dit qu’on pourra encore mesurer nos capacités. Quand je parle de capacités je ne vois pas seulement ce qui concerne l’école mais aussi les jeux que nous jouions ensemble. Je m’étais fait beaucoup d’idées dans la tête : comment quitter moi aussi l’école pour me retrouver avec lui dans la même école. Mais c’est après que j’ai compris que je ne viens pas à l’école pour lui. C’est pour moi. C’est pour mon avenir. Mais je me disais avec qui je vais jouer, me promener et me divertir. J’avais fait un effort de ne pas trop penser à lui, mais j’ai compris qu’il avait créé un grand vide dans mon cœur et dans mes activités journalières. Souvent, quand j’ai envie de jouer à la PlayStation, je suis seul et personne ne peut jouer avec moi. C’est à des moments pareils que je pense fort à lui. Lui aussi était très dérangé par le fait de quitter l’école. Il se posait trop d questions. Je lui avais fait comprendre que c’est lui-même la principale cause et le bénéficiaire.

Pendant les vacances, nous nous sommes amusés comme des fous car on devait profiter du temps qui était mis à notre disposition. On a fait ce qui nous plaisait et ce qu’on avait l’habitude de faire bien avant le jeu le plus fréquent pour ces moments-là, c’était de jouer à la PlayStation. On était devenus des clients ou encore des abonnés car c’est régulièrement qu’on allait jouer. Toute la semaine on cotisait de l’argent pour enfin le réunir le samedi. Après avoir rassemblé l’argent, le chemin était unique : le casino.

Il était un peu plus éloigné mais cela ne nous dérangeait pas du tout car ça faisait aussi bien de se promener quand-même.

Le propriétaire du casino, son nom était presque inconnu. Seuls ses proches le connaissaient. Fréquemment en République Démocratique du Congo, les gens qui sont dans les casinos sont appelés « oncle ». Donc c’est une habitude très fréquente, les vendeurs de boudins sont appelés « beaugars » ; les motards eux sont les « wewa » ; les tireurs de chariots sont des « MANSEBA ». Ce sont des noms qui leur ont été attribués comme ça dans le vide et c’est resté.

Le temps a passé et bientôt c’est la rentrée scolaire et il fallait se préparer en conséquence. De mon côté, j’apprêtais les objets classiques et lui apprêtait son voyage. C’était en brousse, leur internat et ils recevaient la nourriture. Le bien est qu’ils mangeaient de la nourriture fraîche. Mais ce dont j’avais pitié pour lui, était que l’heure fixée pour le réveil est à 4h00 et c’est à cette heure que vous prenez une douche froide. Moi je n’aime pas me réveiller avant six heures et eux, pire, c’est à quatre heures. Moi, à sa place, je ne survivrais pas. En deux semaines le constat sera que j’aurai maigri. Lui aussi l’ami se dérangeait pour cette règle-là. Mais je lui ai dit qu’il allait s’habituer et que ça deviendrait une habitude et qu’il apprécierait le fait de se réveiller tôt. Je n’avais jamais fait l’expérience mais je lui disais juste pour le réconforter. Arrivé là-bas, c’est lui qui regrettait de partir ; maintenant il se réjouit d’être parti ; mais moi je trouvais toujours cela une tâche très difficile à réaliser, mais comme lui, il a pu, donc moi aussi je pouvais le faire. Ce n’est pas impossible. Depuis que nous avons commencé notre amitié en sixième primaire, nous ne nous sommes jamais battus et très rarement nous avons eu des biles ou petites querelles. Mais pas de querelles qui emmènent à la bagarre ou font à ce que nous devenions des ennemis. C’est l’amitié des filles qui finit toujours mal. Elles peuvent bien commencer leur amitié mais elles la finiront toujours par une querelle ou bagarre qui précédera le fait de devenir ennemies. Et généralement, une fois qu’elles sont devenues ennemies, c’est pour ne plus se parler et elles peuvent vivre des années ainsi. Mais c’est très différent de l’amitié des hommes : même après une grande bagarre, ils ne cessent d’être amis et ils rentreront dans leur amitié. Pour les hommes, je peux dire que l’amitié devient plus forte après une bagarre pour certains ; donc les liens s’intensifient. Aussi, je dois reconnaître que j’évite la bagarre parce que je savais qu’il allait me battre et me frapper. A cette époque il était le plus fort de la classe et beaucoup de personnes avaient peur de se battre contre lui car ils craignaient l’échec. Il était toujours gagnant au bras de fer, un jeu qui consiste à définir celui qui a le bras le plus fort, qui a une très grande puissance. Il avait un seul concurrent dans notre classe et un autre dans une classe inférieure que la nôtre. Quand ils commençaient, personne n’était vainqueur parce que personne ne descendait le bras de l’autre et ils pouvaient faire plus de dix minutes ainsi.

La rentrée scolaire arrive. Lui, il était déjà bien parti une semaine avant cela. La semaine qui avait précédé les vacances, je l’ai pas bien passée. J’étais plus isolé qu’un naufragé sur un radeau en plein milieu de l’océan. Comme il se dit dans le livre « Le petit prince » de Antoine de Saint-Exupéry. Vous trouverez cet extrait au 2eparagraphe du 2echapitre du livre « Le petit Prince ». Je me sentais de plus en plus isolé et je n’avais personne pour me réconforter parce que je n’affichais pas l’air d’une personne isolée parce que je voulais que ce soit un secret pour moi et mon cœur.

Le premier jour d’une nouvelle année scolaire, je l’avais quand même bien passé car c’est les retrouvailles avec les amis. A la première rencontre on se salue d’une façon des hommes. Malgré les vacances, entre nous on était toujours en contact à l’aide du téléphone et le réseau Vodacom nous a aussi facilité la communication parce qu’avec 25 unités, on a 100 sms qui nous permettront de causer avec toute personne qui a le réseau Vodacom seulement ; mais ce n’est pas mal. C’est une bonne chose. Le bien aussi est qu’avant les vacances, j’avais pris soin de noter les numéros de téléphone de nos élèves et j’avais eu un nombre non négligeable. Ils m’ont aidé à toujours rester en contact avec mes proches. Arrivé à l’école on se retrouve et en premier on se raconte d’abord les événements les plus marquants des vacances ; donc les joies et les peines. Ce que nous avons et pas apprécié. Ça nous a pris un temps le matin et c’est toujours le son du lokolé qui sera là pour déranger notre dialogue quand il atteint son niveau le plus intéressant. Ça énerve mais on n’y peut rien, car on est obligé de se soumettre à ces lois-là. Quand on sonne le début des cours, nous entrons. Nous prions et nous attendons la matière que nous devons étudier. En ce temps, nous écrivons d’abord sur les feuilles en attendant les cahiers proprement-dits. Durant cette journée si on a le cours de français, on devra raconter nos vacances. Mais s’il y a une rentrée au monde qui m’a fait peur c’est celle de la 1èresecondaire en 2013. Au premier jour d’école secondaire et de la rentrée, nous avons eu une interrogation d’algèbre. J’avais vraiment paniqué et il a noté les points et a mis dans son cahier de notes. Heureusement que j’avais réussi. J’étais quand même content de moi. Et après l’algèbre, nous avons été obligés de faire une rédaction sur nos vacances et de raconter les vacances oralement devant les élèves, nouveaux comme anciens ; la plus grande souffrance était du côté des nouveaux. Ils faisaient un effort pour s’adapter et ils sont accueillis avec des interrogations et des questions orales. J’ai eu pitié d’eux.

Après le départ de mon ami pour l’internat, il est revenu pendant les vacances de Noël et il m’a raconté comment ça se passait là-bas. Il avait vraiment mis du temps pour raconter. Nous étions allés à deux avec un autre ami dont à l’époque nous avions la même taille mais maintenant j’ai beaucoup de centimètres de plus que lui. A la première rencontre, ma première réaction était le sourire, donc la joie puis est venu le moment de l’étonnement. C’est toujours comme ça que ça se passe après un long moment sans se voir ; comparer à la dernière image que vous avez de la personne. Vous remarquerez toujours un grand changement. Quand je l’ai vu, il n’avait rien de commun avec l’ami que je connaissais avant. Il avait complètement changé, entièrement. A mon grand étonnement je l’ai trouvé en train de lire un petit livre parlant de Dieu. Il m’a vraiment surpris. Celui que j’espérais trouver en train de jouer au football fait une telle chose. Arrivés, nous sommes entrés dans la maison et il nous a servi du sucré et des biscuits. Dans son aspect physique, le changement que j’avais le plus remarqué était qu’il était devenu encore plus élancé qu’avant. Il avait un peu noirci et maigri et aussi il avait moins de boutons qu’au départ. Il n’était plus brutal comme avant. Il a obtenu un pourcentage qui m’a plu. Il se donnait beaucoup au travail et il a fait un très bon pourcentage, plus que celui qu’il faisait aux Gazelles. Donc l’internat lui a vraiment été profitable.

Après, je lui ai demandé de me raconter comment se déroule la vie à l’internat. En premier il a souri et a dit que nous étions impatients de savoir ce qu’il a vécu comme réalités à l’internat.

Premièrement, ils étaient réveillés à 4h00 chaque jour et c’est à cette heure qu’il allait se laver, avec de l’eau froide. Ils étudient avant et après-midi, mais après chaque gong de cours, ils avaient une heure de libre pour revoir la matière qui suivra. Pour manger chez eux, c’est par tour qu’un élève choisi ce qu’ils vont manger. Donc c’est les élèves qui choisissent à tour de rôle ce qu’ils mangent sous la supervision d’un directeur d’internat. Ceci m’a donné envie d’aller vivre cette vie à l’intérieur du pays, plus particulièrement dans ma province natale.

Selon ce qu’on me raconte du village, ça me donne toujours envie un jour d’y arriver et vivre ces aventures qu’ils ont vécues. Au village, le mieux c’est la restauration. Ils mangent de la nourriture fraîche et des viandes introuvables dans la cité. Des fruits si bons que même les serpents viennent se régaler. Selon la tradition, l’arbre qui produit ces fruits qui attirent même les serpents ne peut pas être escaladé, de crainte de faire une rencontre inopportune : venimeux ou pas, un serpent pourrait toujours vous causer la mort. Alors, je me dis toujours un jour, moi Tiskins, je mangerai de ces fruits. Pour que mon rêve soit réalité, je devrais être sur les lieux, les ramasser de mes propres mains et les manger avec courage et joie d’avoir réalisé ce que l’on désirait faire depuis des années et des années.

Je m’imagine en pleine forêt avec des habits de la cité parmi des hommes habitués à la forêt. Dès que j’aurai les fruits dont j’ai tant entendu parler, je me mettrai avant tout à les admirer et à les regarder avec attention. Se sera juste pour me donner autant d’appétit que je les mettrai dans la bouche avec plaisir.

De même je ferai pour les mâcher. Je les imagine dans ma bouche, m’apprêtant à descendre avec tendresse dans ma gorge qui les attend avec impatience. Et des histoires pareilles nous en avons droit tous les soirs réunis devant la porte de la maison. Des fois je me demande pourquoi est-ce que je suis venu au monde en retard ? En pensant à cela, je me dis si je pouvais remonter le temps, je retournerais dans les lieux et l’époque où toutes ces aventures ont été vécues. Souvent ceux qui sont à la cité regrettent de vivre à la ville et ils envient ceux qui sont dans les villages. De même pour les villageois.

Eux à leur tour envient les gens à la cité. C’est toujours comme ça. Comme l’a dit un ami : « On n’a jamais ce qu’on veut et désire ».

Aussi ce qui a vraiment du succès au village, c’est la sorcellerie. C’est ce qu’il y a de plus fréquent dans ces milieux. Parait-il même de petits enfants ou des jeunes pratiquent aussi la magie. Très souvent je crains d’aller là à cause de ce genre de pratiques. Mais tellement que j’aime beaucoup explorer et visiter des lieux que je n’ai pas vus ou pas encore visité, à la moindre occasion, si j’en ai la possibilité, j’irai dans mon village natal. J’aimerais connaître les cultures et modes de vie d’où je suis né car enfant, je n’en ai pas vraiment eu l’occasion. Ça me fera énormément plaisir. Moi je rêve toujours d’aller visiter le Bandundu. Une autre personne qui me fait obstacle c’est ma mère. Quand elle entend Bandundu, d’emblée, elle pense à la sorcellerie. Avant, mon père était d’accord à ce que je parte en voyage pour le Bandundu, mais je ne comprends plus petit à petit il commence à changer d’avis. Moi ça me décourage car ce milieu de vie est très envieux. S’il y a des animaux dont je tiens le plus à goûter à la viande, c’est le chat, la souris sauvage, l’antilope, le kangourou et d’autres animaux carnivores. En parlant du kangourou, il parait qu’il est comestible. Mon ami qui vient de l’internat prétend en avoir mangé plusieurs fois à l’internat.

Cela m’avait vraiment étonné de l’entendre l’attester. D’ailleurs, il en a vu de vivant, ce que je n’ai jamais vu et je n’espère pas en voir un car je n’ai aucune idée de l’endroit où je peux les voir. Alors je me contente des petits animaux domestiques que nous avons l’habitude de voir. Quand il me parlait des animaux qu’il a déjà mangés, il me donnait une envie vive d’aller à l’internat. Ce qui m’a plu de l’internat est que à l’heure de la gymnastique, dont l’éducation physique, ils pratiquent le karaté : un sport qui m’a toujours plu mais pas plus que la boxe. Le seul art martial que j’ai pratiqué. Je n’en vois pas d’autre de mieux que la boxe. C’est lui l’ami qui m’avait invité à pratique la boxe. Après à l’internat, on les a obligés de faire le karaté lors de l’éducation physique. Trop intéressant.

Je me demande quel jour sera ainsi aux Gazelles. Bon c’est une loi qu’ils ont adoptée mais dans mes projets, si j’ai une école sous ma gestion, je ferai de même que l’internat du Mozambique. Ce n’est pas du tout une mauvaise chose. Ce n’est pas pour la bagarre qu’on les forme. Mais pour la défense ; même si un peu de sport incite toujours à la bagarre pour tester les capacités qu’on a d’être sportif. Quand je pratiquais encore la boxe, il nous était strictement interdit de se battre en cours de route ou avec des amis et surtout à l’école. Sauf en cas de légitime défense. Là, il nous était autorisé. A son retour de l’internat, je ne voulais pas lui annoncer que j’ai fait la boxe car lui, il a toujours un esprit de bagarre qui ne le quittera pas sans ascèse. Mais je ne sais par quel miracle il a su que pendant qu’il était à l’internat, moi je pratiquais la boxe. Sa première réaction était de m’inviter à la bagarre. Une chose que j’évitais à tout prix. Et tellement que je refusais et il insistait, il a commencé à faire des provocations. Mais il a compris que je ne réagirais pas à ses menaces, il a laissé.

Mais quand nous sommes sortis de la maison, c’était pour un casino. On se rappelait encore les anciennes choses que l’on faisait ensemble comme jouer au football et à la PlayStation. C’était trop bien. Mais à la PlayStation il avait vraiment baissé de niveau de jeu par rapport aux dernières fois que l’on a joué aux jeux vidéo.

Heureusement que son petit frère avait un très bon ballon. Nous avons pris quelques amis puis avons cherché un lieu pour jouer au football. Ce qui était le plus satisfaisant de toutes nos activités journalières ; après cela, nous avons emprunté le chemin par lequel nous marchions ensemble quand nous revenions de l’école pour acheter du croupion de dindon qu’il affectionnait tant. Nous avons fait du vélo. C’est lui qui était vainqueur quand on organisa une course de vélo. Je ne sais pas où il s’est amélioré mais il le fait beaucoup mieux que moi. Comme si cela ne suffisait pas, nous sommes allés chercher un ami qui n’étais pas loin du lieu où nous faisions du vélo. Nous étions maintenant à trois et c’était encore plus intéressant qu’à deux. Nous l’avons accompagné où il réside et nous avons continué notre route. Nous sommes venus à Yolo-Nord, plus précisément chez nous où nous avons joué au damier. C’est moi qui lui ai appris comment jouer et présentement nous faisons des matchs nuls ; c’est un très grand progrès pour une personne que je battais il y a peu avec des scores lourds. C’était pareil pour moi. Je joue beaucoup mieux que mon grand-frère mais c’est lui qui m’a appris à jouer. Ça ne m’étonne vraiment pas. Nous avons bien terminé notre journée et chacun a regagné sa maison gardant dans la tête ce souvenir inoubliable de cette merveilleuse journée des retrouvailles.

Si c’est de cet ami que j’ai parlé, c’est dire qu’il est cher pour moi. Il s’appelle « PIET NGOLO ».

L’école n’est pas qu’un lieu d’éducation mais aussi un lieu de rencontre et de brassage des cultures, de tribus et où l’on peut choisir un modèle de vie parmi les éducateurs et formateurs comme des condisciples et aînés.

 

 

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